Le diagnostic est facile quand on y pense. Les symptômes sont un syndrome polyuro-polydipsique, c’est à dire que l’enfant boit et urine beaucoup, associé à une perte de poids et une fatigue. Il faut alors faire une glycémie capillaire ou un dextro. La prise en charge au diagnostic est hospitalière. En effet, l’enfant ou l’adolescent et leur famille vont apprendre le traitement pendant plusieurs jours avant d’être autonomes. Cela comprend l’apprentissage des gestes techniques comme la pose de la pompe à insuline, du lecteur de glycémie, l’apprentissage de l’insulinothérapie fonctionnelle, la maitrise des gestes urgents. L’équipe de diabétologie à l’hôpital est composée de médecins, d’IDE spécialisées en diabétologie, de diététiciennes, d’un psychologue. Le suivi est ensuite trimestriel en consultation.
Des évolutions technologiques ne cessent d’apparaître ces dernières années pour simplifier la vie du patient et améliorer sa qualité de vie. La boucle fermée ou l’intelligence artificielle est active en 2021. C’est une pompe à insuline reliée à un capteur de glycémie qui permet une adaptation des doses de manière intelligente.
Le suivi est trimestriel. Grâce aux nouveaux lecteurs de glycémie en continu, la durée dans la cible est le meilleur indicateur de l’équilibre glycémique. Il faut un TIR ou une durée dans la cible supérieure à 70%. Un bilan métabolique à la recherche de maladies associées est réalisé tous les ans. Le fond d’œil est recommandé après la période pubertaire. La pédiatre spécialisée en diabétologie est au fait des nouveautés et les proposent systématiquement si cela permet une amélioration de la qualité de vie et /ou de l’équilibre du patient.
